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Les Femmes derrière la moitié des accouchements du Guatemala

Les Comadronas Mayas soutiennent une bonne partie des naissances du Guatemala, mais elles n'ont pas les moyens suffisants ni la reconnaissance pour leur travail.

Association Ixchel

A Totonicapán, dans les Hauts plateaux du Guatemala, Rebeca Us, de 21 ans, est preparée pour une Comadrona dans le Temazcal, le sauna Maya, pour avoir son enfant qui naîtra dans un mois.  Les Comadronas soutiennent la moitié des accouchements de Guatemala.

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Graciela Vásquez, coordinatrice des Comadronas de Totonicapán, et representante légale dans le recours en amparo presenté contre le Ministère de Santé.  Elle excerce depuis ses 15 ans.  Le problème le plus important, selon Graciela, c'est la discrimination et le racisme vers les Parteras.

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Marta Calel, de 23 ans, un jour après la naissance de son deuxième enfant.  Elle est accompagnée par sa Comadrona Estela.  Marta explique que à l’hôpital on lui a recommandé de faire une échographie et avoir son enfant par césarienne, mais elle n'avait pas les ressources économiques pour cela.

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Une adolescente de 14 ans, dans son cinquième mois de grossesse, est examinée par une Comadrona à Tamahú, dans la zone Maya Pocomchi’ de Alta Verapaz. Une moyenne de 2,000 niñas entre 10 et 14 ans accouchent au Guatemala chaque année.

Les Comadronas reçoivent des formations mensuelles du Ministère de la Santé du Guatemala, c'est un requis pour qu'elles obtiennent une identification qui leur permet de faire des accouchements et inscrire les enfants dans le Registre National des Personnes (Registre Civil).

Quelques unes des Comadronas présentes à la formation qui a eu lieu à Raxruhá, Alta Verapaz.  Elles sont parties de leur communauté à une heure du matin pour marcher pendant six heures pour arriver au centre de partage des connaissances.

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Une infirmière offre un cours aux Comadronas à Raxruhá, elle leur parle des premiers moments de vie d'un enfant. Avec l'aide d'un poupon elle leur parle des différents signes d'alerte qui peuvent apercevoir chez un nouveau né.

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Même si la plus part des Comadronas ce sont des femmes, il y a quelques hommes qui font ce travail qui implique des connaissances ancestrales Mayas.

A l'hôpital de Santa Catalina la Tinta, Alta Verapaz, le directeur, Douglas Ovalle, a interdit que les Comadronas de la commune soutiennent des femmes dans l'enceinte de l'hôpital.  Il a était dénoncé devant la Commission Présidentielle et le Racisme (CODISRA), il argumente ce "ces femmes n'ont pas les connaissances nécessaires pour faire des accouchements".

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María Celedonia, Comadrona de San Juan Comalapa, Chimaltenango, apprend à écrire à ses 68 ans pour pouvoir inscrire les nouveaux nés dans le Registre National des Personnes (Registre civil).

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En algunos departamentos, las comadronas han recibido a lo largo de los años kits de instrumentos para poder atender en los partos. Con el amparo presentado ante el Ministerio de Salud, las comadronas piden que el estado les entregue insumos.

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María Celedonia s'occupe d'une patiente de 40 ans qui vient la consulter, elle soupçonne une grossesse.  La patiente raconte qu'elle s'est présenté au Centre De Santé, mais elle ne parle pas espagnol et n'a pas réussi à se faire comprendre par le personnel de l'hôpital.


Publication originale:

EL PAIS

CAROLINA GAMAZO

Momostenango (Guatemala) 15 NOV 2017 - 13:46 CET

https://elpais.com/elpais/2017/11/14/album/1510615868_034889.html#foto_gal_1
Association Ixchel - Guatemala & France

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